Paris appelle Facebook et Google à faire davantage pour bloquer un type précis de contenu

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Les PDG de Facebook et Google ont été invités à débattre des moyens permettant d'empêcher les terroristes d'utiliser leurs plateformes à leurs propres fins lors d’un sommet réunissant les grands dirigeants qui se déroulera le mois prochain à Paris.

La Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a déclaré mercredi 24 avril qu'elle et le Président français Emmanuel Macron allaient organiser un sommet international visant à examiner les possibilités de mettre fin aux activités terroristes sur les médias sociaux à la suite des récents attentats terroristes.

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«Lors des attaques terroristes du 15 mars [à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, ndlr], les médias sociaux ont été utilisés comme un moyen sans précédent pour promouvoir un acte de terrorisme et de haine», a fustigé Mme Ardern dans un communiqué.

Emmanuel Macron, qui avait accueilli le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, lors du sommet «Tech for Good» à Paris l'année dernière, s'est de son côté engagé à poursuivre la lutte contre les discours de haine en ligne, a annoncé son cabinet.

Lors de la réunion qui devrait se tenir le 15 mai à Paris, les dirigeants mondiaux et responsables techniques seront invités à signer un engagement intitulé «Appel de Christchurch», qui vise à «mettre fin à l'utilisation des médias sociaux pour les actes de terrorisme», a annoncé Mme Ardern.

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Twitter et Google, qui possède YouTube, ont confirmé leur participation à la réunion, mais n'ont pas précisé si les PDG Jack Dorsey et Sundar Pichai seront présents. Un porte-parole de Facebook a déclaré à CNN Business qu'il évaluait actuellement «qui, parmi les plus hauts dirigeants de Facebook, serait présent».

Facebook, Twitter et YouTube ont tous été contraints de défendre leurs pratiques de fonctionnement le mois dernier après que plus d'un million d'exemplaires de la vidéo de la fusillade à Christchurch ont été diffusés en ligne. Les responsables de la communication des réseaux sociaux avaient alors assuré qu'ils avaient supprimé ou bloqué les publications des utilisateurs qui essayaient de la partager.

Par ailleurs, la pression exercée sur les réseaux sociaux est monté d'un cran cette semaine après que des centaines de personnes ont été tuées dans des attentats terroristes contre des églises et des hôtels au Sri Lanka. Le gouvernement a bloqué les plateformes de médias sociaux à travers le pays pour empêcher la propagation de «fausses informations».

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