Gerard Cheshire, universitaire de l'université de Bristol, dit avoir réussi à faire ce que d'innombrables cryptographes, linguistes et programmes informatiques ont échoué à faire. Il affirme avoir déchiffré le code de ce texte considéré comme étant le plus mystérieux du monde, à savoir le manuscrit de Voynich.
World's most mysterious text cracked: Bristol academic finally deciphers 600-year-old Voynich manuscript and reveals it was written in lost language by nuns for great-aunt of Catherine of Aragon https://t.co/fRYNlwx36v pic.twitter.com/xrOQf6MVcb
— Andy Vermaut (@AndyVermaut) 15 мая 2019 г.
Le manuscrit a été découvert en 1912 entre plusieurs anciens documents jésuites par le libraire antiquaire polonais Wilfred Voynich. Il a essayé de lire le texte, en vain. Avant et après lui, de nombreux scientifiques, et même les services secrets, ont échoué à décrypter ce texte vieux de 500 ans. Une étude sur le parchemin, support du texte, publiée en 2011 permet en effet d'affirmer qu'il a été fabriqué entre 1404 et 1438.
Eureka: mysterieus Voynich manuscript eindelijk ontcijferd https://t.co/HJCglZTjE0 via @andreasvbeek #wetenschap #science pic.twitter.com/CWD0QTThNh
— (((GayPower))) (@andreasvbeek) 15 мая 2019 г.
Mais voilà que cet universitaire détaille son succès dans les pages de la revue Romance Studies.
«J'ai vécu une série de moments "eurêka" lors du déchiffrement du code, suivi d’un sentiment d’incrédulité et d’enthousiasme lorsque j’ai réalisé l’ampleur de la performance, tant par son importance linguistique que par les révélations sur l’origine et le contenu du manuscrit», a déclaré le chercheur.
Le manuscrit est rédigé en proto-roman, langue de transition entre le latin vulgaire et les langues romanes, y compris le portugais, l'espagnol, le français, l'italien, le roumain, le catalan et le galicien. Bien que la langue ait été largement parlée autour de la Méditerranée au cours du Moyen âge, son écriture était presque inexistante. Les documents importants ou officiels étaient principalement rédigés en latin. C’est ainsi que la langue proto-romane est tombée dans l'oubli.
Gerard Cheshire s’apprête désormais à utiliser ces nouvelles connaissances pour traduire l'intégralité du manuscrit. Cela prendra du temps car il compte plus de 200 pages.