Ce texte est l'une des copies manuscrites extraites d'une célèbre œuvre de la littérature mongole ancienne du soutra, La Clef de la raison, rédigée en partie par Gengis Khan. Plus de deux dizaines de listes de ces sages prédications à ses descendants se trouvent à Saint-Pétersbourg, y compris en ancien kalmouk. Encore huit copies sont conservées à la Bibliothèque nationale de Mongolie à Oulan-Bator. La liste de l'Altaï est considérée comme l'une des plus anciennes, qui a été écrite au début du XIIIe siècle.
De nombreuses pages du manuscrit retrouvé dans l'Altaï ont été perdues mais les fragments restants fascinent les chercheurs. La première des pages conservées est appelée "L'alphabet mongol classique", dont la traduction littérale donne: "Trente lettres blanches". Sur la page suivante se trouve l'alphabet mongol ancien, les troisième et quatrième pages sont des modèles d'écriture. Selon les scientifiques, cette version du soutra était une sorte d'exercice pour l'écriture en mongol ancien.
Parmi les conseils laissés par l'auteur à ses descendants on accorde beaucoup d'attention aux relations interindividuelles: "Ne raconte jamais de secret à un individu à qui on ne peut pas faire confiance", "Ne cède pas aux persuasions d'une mauvaise personne" ou "Ne demande pas conseil à un individu envieux". On y trouve également des conseils relatifs aux règles familiales: "Ne prends pas les mots d'une femme trop au sérieux", "N'exhorte pas ton fils via un esclave", et ainsi de suite.
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