Une consommation modérée d'alcool n'a rien à voir avec un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires, affirment les auteurs d'une étude chinoise d'envergure rendue publique dans la revue The Lancet.
Les résultats de l'étude ont montré que la tension artérielle et le risque d'accident vasculaire cérébral augmentaient de concert avec l'augmentation de la consommation d'alcool.
Quant aux accidents vasculaires cérébraux (AVC) et aux hémorragies intracérébrales, une absorption moyenne d'alcool est associée à un risque de maladie. Les affirmations précédentes d'après lesquelles une faible consommation journalière serait en mesure de protéger contre les accidents vasculaires cérébraux sont donc fausses, ont conclu les chercheurs.
Le paradoxe français a été présenté en 1992 par Serge Renaud et Michel de Lorgeril dans The Lancet. Selon lui, une consommation journalière de 20 à 30 grammes d'éthanol, soit deux à trois verres standards, était capable de réduire le risque de maladie coronarienne de 40%.