«C'est très probable», a-t-elle répondu sur la chaîne d'information BFM TV et la radio RMC, interrogée sur la possibilité d'autres rapatriements après celui de cinq orphelins le 15 mars.
«Nous faisons tout pour rapatrier les orphelins qui sont identifiés comme tels», a poursuivi Mme Parly, citée par l'AFP.
La France refuse de rapatrier ses ressortissants, hommes ou femmes, affiliés au groupe Daech*, à l'exception des orphelins et, «au cas par cas», d'autres enfants ayant encore leur mère.
En Syrie, où les familles de djihadistes sont retenues dans des camps des Forces démocratiques syriennes (FDS), à majorité kurde, «il faut établir d'abord la situation d'orphelin de ces enfants», a souligné la ministre.
«Il y a des missions qui sont envoyées par le ministère des Affaires étrangères pour identifier clairement les situations afin de pouvoir le cas échéant procéder à de nouveaux rapatriements», a-t-elle ajouté.
Face au refus persistant du gouvernement français de rapatrier les enfants de djihadistes retenus en Syrie, deux grands-parents ont saisi lundi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour obtenir la condamnation de la France.
L'ex-président français François Hollande a aussi plaidé mardi pour le rapatriement «le plus rapidement possible» de tous les orphelins français retenus en Syrie.
Sur la question épineuse du retour des mères, il s'est dit favorable à un rapatriement «au cas par cas.»
*Organisation terroriste interdite en Russie