WikiLeaks parle des conditions «choquantes» d’incarcération de Julian Assange (vidéo)

© AFP 2023 JUSTIN TALLISPrison de Belmarsh à Londres
Prison de Belmarsh à Londres - Sputnik Afrique
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L’actrice Pamela Anderson, proche de Julian Assange, et le nouveau rédacteur en chef de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson, ont rendu visite au fondateur du site à la prison londonienne de Belmarsh. Dans une vidéo, ils parlent des conditions «choquantes» de sa détention.

Les conditions dans lesquelles se trouve actuellement le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, sont «choquantes», ont déclaré ce mardi 7 mai la star hollywoodienne Pamela Anderson et le nouveau rédacteur en chef du site, Kristinn Hrafnsson, qui ont été les premiers à obtenir l’autorisation de rendre visite à M.Assange à la prison de haute sécurité de Belmarsh.

M.Assange se voit interdire de contacter ses enfants, il n’a pas d’accès à un ordinateur ou à la bibliothèque depuis qu’il a été placé dans cette prison de Londres, ont-ils notamment révélé dans une interview filmée après leur visite.

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«C’est choquant pour moi de voir mon ami -un intellectuel, un rédacteur, un journaliste, une personne qui a changé le monde du journalisme par son travail- dans une prison de haute sécurité. Il passe 23 heures par jour dans sa cellule. C’est ce qu’on appelle un encellulement individuel. C’est inadmissible [...]. Ce n’est pas la justice, c’est abominable. Julian Assange est déprimé, mais il n’est pas brisé. Nous allons nous battre», a notamment indiqué M.Hrafnsson.

Pamela Anderson a avoué qu’elle avait de la peine à voir son ami derrière les barreaux:

«Il n’a jamais commis de crime grave. C’est une personne innocente. C’est absolument choquant qu’il ne puisse pas quitter sa cellule depuis un mois […]. Il s’agit d’une mauvaise application de la loi»

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Le fondateur du site lanceur d'alerte WikiLeaks, réfugié depuis 2012 à l'ambassade d'Équateur à Londres, en avait été délogé par la police britannique le 11 avril, avec l'autorisation des autorités équatoriennes. Il est depuis détenu à la prison de Belmarsh, dans le sud-est de Londres. Le 1er mai, il a été condamné à 50 semaines (11,5 mois) de prison pour avoir violé les conditions de sa liberté provisoire en 2012. Le 2 mai, lors de la première audience consacrée à son extradition vers les États-Unis, il a déclaré devant le tribunal de Londres qu'il s'opposait à une «extradition pour un travail de journalisme qui a […] protégé beaucoup de gens». Le juge a toutefois fixé une audience supplémentaire pour le 30 mai et ordonné aux États-Unis de présenter tous les documents requis d'ici le 12 juin.

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