La presse britannique s’intéresse à son tour au chauffeur «chauffard» de Macron

© AFP 2024 Christophe Petit Tesson / POOL / French President Emmanuel Macron enters a car as he leaves after a meeting with mayors of the Saone-et-Loire department, as part of the "great national debate", in Autun, central France, on February 7, 2019
French President Emmanuel Macron enters a car as he leaves after a meeting with mayors of the Saone-et-Loire department, as part of the great national debate, in Autun, central France, on February 7, 2019 - Sputnik Afrique
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Après avoir fait les titres des médias français, les informations sur le délit routier d’un chauffeur d’Emmanuel Macron ont attiré l’attention de la presse anglo-saxonne. Selon The Guardian, qui relie l’incident à l’affaire Benalla, c’est un «deuxième embarras» pour Emmanuel Macron.

Selon des informations de Mediapart, l’un des chauffeurs d'Emmanuel Macron aurait refusé de se soumettre à un contrôle routier alors qu'il faisait un excès de vitesse. Il serait toujours en poste à l'Élysée. Largement reprise par la presse française, l’affaire est tombée dans le collimateur des médias anglo-saxons.

«Emmanuel Macron est confronté à un deuxième scandale concernant son personnel après que son chauffeur a pris la fuite après avoir commis un excès de vitesse», écrit The Guardian.

En évoquant un autre «scandale», le journal se réfère bel et bien à l’affaire Benalla.

«Cet incident est un deuxième embarras pour Macron, dont le chef de sécurité de l’Élysée, Alexandre Benalla, a été limogé après avoir été filmé illégalement portant un brassard de police et frappant un manifestant du 1er mai en marge d'une manifestation l'an dernier», écrit le média.

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En excès de vitesse, le chauffeur de Macron fuit un contrôle de police, selon Mediapart
Après que Mediapart a fait savoir qu’un chauffeur du Président de la République avait commis un excès de vitesse et refusé d’obtempérer aux ordres de la police, l’Élysée a indiqué que celui-ci avait été écarté.

Selon Mediapart, le gendarme sera jugé le 13 janvier 2020 par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre pour «refus d'obtempérer», une infraction passible de trois mois de prison et de 3.750 euros d'amende.

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