Refus d’un chauffeur de Macron d'obtempérer à un contrôle de police: l’Élysée commente

© AFP 2024 Christophe Petit Tesson / POOL / French President Emmanuel Macron enters a car as he leaves after a meeting with mayors of the Saone-et-Loire department, as part of the "great national debate", in Autun, central France, on February 7, 2019
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Après que Mediapart a fait savoir qu’un chauffeur du Président de la République avait commis un excès de vitesse et refusé d’obtempérer aux policiers, l’Élysée a indiqué que le gendarme en question avait été écarté, informe l'agence France-Presse (AFP).

Un gendarme a été écarté «à titre conservatoire» de ses fonctions de chauffeur auprès d'Emmanuel Macron et affecté à d'autres missions, a indiqué dimanche l'Élysée, attendant l'issue d'une procédure judiciaire pour «refus d'obtempérer» lors d'un contrôle de police pour excès de vitesse.

«L'agent n'exerce plus les fonctions de conducteur» mais reste toutefois au sein du groupement de sécurité du Président de la République (GSPR) où il «a été affecté à des missions de sécurité», a précisé l'Élysée à l'AFP, confirmant une information de Mediapart.

Selon Mediapart, le chauffeur du Président, dont le nom n'a pas été précisé, a commis un excès de vitesse à Sèvres, à l'ouest de Paris, le 27 février, au volant d'une voiture banalisée du parc de la présidence.

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En excès de vitesse, le chauffeur de Macron fuit un contrôle de police, selon Mediapart
Le gendarme, qui n'était pas en service, a refusé d'obtempérer lorsque les policiers ont tenté de l'interpeller au niveau du pont de Saint-Cloud. Ils ont toutefois pu relever le numéro d'immatriculation du véhicule.

«Dès que nous avons été informés de ces faits et après leur vérification, l'agent a changé de mission au sein du GSPR, à titre conservatoire dans l'attente de la décision de justice», cite l’AFP.

Selon Mediapart, le gendarme sera jugé le 13 janvier 2020 par la 11e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Nanterre pour «refus d'obtempérer», une infraction passible de trois mois de prison et de 3.750 euros d'amende.

«Nous attendons la procédure judiciaire (sollicitée auprès du Parquet) afin d'avoir tous les éléments pour prendre au niveau de sa formation administrative de rattachement une sanction administrative adaptée. Il va de soi que si cette personne était condamnée il serait bien évidemment mis fin à son affectation à l’Élysée», a affirmé la présidence.

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