Le groupe a annoncé mardi un bénéfice net de 40 millions d'euros pour le premier trimestre, en recul de 86% comparé à un an plus tôt, précise l'AFP.
L'avionneur cite également «un impact négatif de —61 millions d'euros induit par le coût du programme A380», dont Airbus a annoncé l'arrêt en début d'année.
Fin mars, Berlin a prolongé pour six mois le gel de ses exportations d'armes vers l'Arabie saoudite, lié à l'implication de ce pays dans la guerre au Yémen qui a fait plus de 10.000 morts depuis 2015.
Cette question a envenimé les relations entre Berlin, Paris et Londres.
Airbus est affecté par ce gel dans le cadre d'un contrat pour du matériel de «sécurité frontalière», a précisé le directeur financier du groupe Dominik Asam au cours d'une conférence de presse téléphonique.
«Nous devons maintenant regarder de près ce qui se passe dans l'environnement politique», a-t-il ajouté, précisant qu'il était «trop tôt pour faire un commentaire sur un éventuel impact» sur le contrat, a-t-il ajouté.
Le chiffre d'affaires a progressé au premier trimestre de 24% à 12,5 milliards d'euros.