Un véhicule utilitaire blanc a fait scandale à Caussade, dans le Tarn-et-Garonne. En effet, son propriétaire avait apposé à l'arrière de sa camionnette un slogan particulièrement dur envers les forces de l'ordre: «Flic suicidé, à moitié pardonné».
#TarnetGaronne: un Gilet jaune interpellé après avoir collé sur son fourgon un slogan appelant les « flics » au suicide #GiletsJaunes https://t.co/laZ56Y8oZ6 pic.twitter.com/hH7i9CzG2V
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) 22 апреля 2019 г.
Interrogé par BFM TV, l'homme a admis avoir «choqué». Pour ce qui est des nombreux policiers qui ont mis dernièrement fin à leurs jours, il convient que «c'est dramatique», mais «les agriculteurs, les chômeurs, il en meurt tous les jours, on n'en parle pas».
"Suicidez-vous": l'auteur d'une pancarte anti-flics persiste pic.twitter.com/yWSNskCJlu
— BFMTV (@BFMTV) 23 апреля 2019 г.
«Alors parlez un peu des autres, pas que d'eux», a-t-il conclu.
Outrés par l'insulte, de nombreux passants ont pris la camionnette en photo et ont prévenu les forces de l'ordre.
Le propriétaire du véhicule a été rapidement identifié. Il s'est d'ailleurs présenté de lui-même à la gendarmerie et a été placé en garde à vue, a indiqué La Dépêche du Midi. Il a été remis en liberté, mais est convoqué devant le juge le 12 juillet prochain pour outrage.
Le 21 avril, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête après que des Gilets jaunes ont scandé des slogans appelant à se donner la mort les policieres déployés dans la capitale lors de l'acte 23 de la mobilisation.
L'enquête a été ouverte avec pour chef d'accusation «outrage à personne dépositaire de l'autorité publique commis en réunion».