Repousser les élections en Algérie? La réponse sans ambages de la présidence algérienne

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L’élection présidentielle en Algérie est maintenue au 4 juillet 2019 comme le stipule l’article 102 de la Constitution, a déclaré le secrétaire général de la présidence de la République. Auparavant, le Rassemblement national démocratique (RND) et l’Alliance nationale républicaine (ANR) avaient appelé au report du scrutin de deux à trois mois.

«Il n'y aura pas de report des élections présidentielles», a déclaré Habba El Okbi, secrétaire général de la présidence de la République algérienne. S'exprimant au nom du chef de l'État par intérim Abdelkader Bensalah, en tant que président de la réunion ayant rassemblé cinq partis politiques (le FLN, le RND, l'ANR, El Islah et l'UND), le responsable a informé que cette décision était conforme à l'esprit de l'article 102 de la Constitution.

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Lors de cette réunion, qui s'est tenue le 22 avril à Alger pour discuter des modalités de la création de l'instance indépendante pour l'organisation et la surveillance de la présidentielle, le RND et l'ANR avaient proposé le report de l'élection de deux à trois mois.

«L'élection a été décidée par le chef de l'État, c'est le 4 juillet 2019», a réaffirmé M.El Okbi au micro de la Radio nationale algérienne à l'issue de la réunion, précisant «qu'on s'inscrit dans le cadre et le contexte constitutionnel». «Chacun a ses raisons et ses motivations pour qu'elle soit déplacée, mais à ce jour elle n'est pas déplacée», a-t-il confirmé.

Selon un bilan provisoire arrêté au 22 avril par le ministère algérien de l'Intérieur, 32 candidats ont déposé au Conseil constitutionnel leur lettre d'intention et retiré les formulaires de collecte des signatures.

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Suite à la démission du Président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril 2019, le Parlement algérien, avec ses deux chambres, s'est réuni mardi 9 avril pour mettre en application l'article 102 de la constitution. À cet effet, il a entériné la vacance définitive du poste de Président de la République et installé le Président du sénat, Abdelkader Bensalah, comme chef d'État par intérim pour une durée de 90 jours. Durant cette période, ce dernier doit s'atteler à l'organisation d'une élection présidentielle à laquelle il n'a pas le droit d'être candidat.

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