L'Algérie s'est dite sérieusement préoccupée par l'escalade que traverse en ce moment la Libye quelques jours avant la conférence «nationale» de réconciliation, informe le journal local El-Bilad.
«L'Algérie suit les récents événements en Libye avec une préoccupation extrême et appelle toutes les parties à la sagesse», indique la déclaration du ministère algérien des Affaires étrangères, citée par le journal.
Et de poursuivre que «toute escalade militaire peut perturber les efforts actuels et freiner le progrès du règlement de la crise que traverse ce pays fraternel voisin».
Une conférence «nationale» sera organisée du 14 au 16 avril à Ghadamès, dans le centre de la Libye, pour ouvrir la voie et fixer une date pour des élections législatives et présidentielle dans ce pays déchiré par les conflits.
Jeudi, le maréchal de l'Armée nationale libyenne (ANL), Khalifa Haftar, a ordonné à ses troupes de lancer une offensive sur Tripoli en vue de l'«élimination complète du terrorisme».
Le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, qui a effectué une visite en Libye, a déclaré qu'il quittait le pays «le cœur lourd et profondément inquiet».
Précédemment, les forces fidèles au maréchal avaient annoncé avoir pris le contrôle de la ville de Gharyan, située à une centaine de kilomètres au sud de la capitale.
Par la suite, le ministère libyen de l'Intérieur a annoncé que les forces de Tripoli avaient repris le contrôle de l'ancien aéroport.