Christophe Castaner a confirmé n'avoir jamais vu un policier attaquer un manifestant ou un journaliste depuis le mois de janvier où il avait fait cette déclaration pour la première fois. Sa confirmation survient suite à une question de la présentatrice des 4 vérités de France 2, voulant savoir s'il pouvait rester aussi affirmatif après qu'un Gilet jaune a été violemment matraqué à la tête par un policier lors de l'acte 20 à Besançon.
Répondant à la question de la présentatrice de France 2, le ministre de l'Intérieur a souligné qu'il y avait une différence entre le fait que la police utilise la force et les violences policières. Il a également demandé de ne pas faire d'amalgame:
«Dans une manifestation violente, au moment où vous avez des émeutes urbaines, la police charge, c'est sa responsabilité, elle est là pour garantir l'ordre public. Et d'ailleurs, elle est la seule légitime à pouvoir utiliser la force. Donc il peut y avoir des blessés. Mais attention à l'amalgame, ce ne sont pas des violences policières», a-t-il affirmé.
⚡️CASTANER / À propos des violences policières, le ministre de l’intérieur Christophe #Castaner a confirmé ce matin n’avoir jamais vu de policiers attaquer un manifestant ou des journalistes, il indique également à ne pas faire 🗣 « d’amalgame »https://t.co/4FwAdizO7k pic.twitter.com/DFHj5uAjr4
— Pure. (@PureTele) 4 avril 2019
Christophe Castaner a ensuite donné une définition de la violence policière: «C'est un acte intentionnel pour blesser quelqu'un». Cependant, il a refusé de commenter l'incident avec le Gilet jaune matraqué au sujet de savoir si cet acte était délibéré: «Il y a une enquête, je ne vais pas me prononcer sur le sujet».
Une vidéo filmée par une journaliste de Média 25 montre un policier frapper à la tête un Gilet jaune avec sa matraque lors de l'acte 20 à Besançon. Entre-temps, un autre policier ramasse au sol un objet ressemblant à une grenade lacrymogène.
Citée par France Bleu, la préfecture «affirme que le manifestant aurait été vu en train de ramasser une grenade de gaz lacrymogène» et rappelle que la manifestation n'était «pas déclarée».