Dimanche 31 mars, les autorités algériennes ont expulsé vers la Tunisie Tarek Amara, journaliste de l'agence Reuters, après avoir été arrêté le 30 mars alors qu'il couvrait les manifestations populaires à Alger, a déclaré devant la presse un porte-parole de l'agence. La décision des autorités aurait été prise suite à une information jugée fausse et démentie par la police algérienne concernant le nombre de manifestants dans la capitale. Les ministères algériens des Affaires étrangères et de la Communication ont refusé de s'exprimer sur cette expulsion.
«Nous sommes inquiets par le traitement imposé par les autorités algériennes au journaliste de Reuters Tarek Amara et cherchons à obtenir davantage d'information sur ce sujet», a déclaré le porte-parole de l'agence, selon le site d'information algérien Maghreb Émergent.
Le même jour, la direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a démenti dans un communiqué cette information. Dans le même sens, la DGSN a rappelé que les informations considérées justes sont celles «communiquées via ses canaux officiels de communication ouverts 24/24H tous les jours de la semaine».
Contactés par Maghreb Émergent, les ministères algériens des Affaires étrangère et de la Communication n'ont pas souhaité commenter cette décision.