Les policiers algériens ont employé des canons à eau face aux protestataires rassemblés sur les rues de la capitale pour réclamer le départ du pouvoir en place, relate Reuters. D'après des témoins sur place, les forces de l'ordre ont ainsi répondu aux jets de pierres de la part des manifestants.
Canon à eau et gaz lacrymogène contre manifestants boulevard Mohamed V et place Maurice Audin en ce moment #Alger pic.twitter.com/C6Lkmr5kHZ
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) 29 mars 2019
#Alger: "C'est notre pays et c'est à nous de décider" pic.twitter.com/Ftr9AsXXMx
— Farouk Djouadi (@FaroukDjouadi) 29 mars 2019
Mardi, le chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, a demandé que le Président Abdelaziz Bouteflika soit déclaré par le Conseil constitutionnel inapte à exercer le pouvoir en vertu de l'article 102 de la Constitution.
Alger en ce moment #حراك_29_مارس #Algérie
— Désespoirdz (@desespoirdz) 29 mars 2019
Photos:el bilad pic.twitter.com/DDBmd0VaXy
La policía argelina bloquea los accesos al bulevar Mohamed V, que conduce a la Presidencia. #Argelia #Argel #Alger Foto: @TSAlgerie. pic.twitter.com/XcptFsumzg
— samuel (@quilombosfera) 29 mars 2019
Si M.Bouteflika est reconnu inapte à exercer ses fonctions, il sera remplacé pendant une période d'au moins 45 jours par le président du Conseil de la nation, la chambre haute du parlement algérien, Abdelkader Bensalah.
Place Maurice Audin à #Alger, la jeunesse debout… pic.twitter.com/mIDN0yszbp
— Nicolas Keraudren (@NKeraudren) 29 mars 2019
L'article 102 de la Constitution stipule que le Président peut être déclaré «en état d'empêchement» en cas de maladie qui le place dans l'impossibilité d'exercer ses fonctions. Cette décision doit être ratifiée par une majorité des deux tiers dans les deux chambres du parlement.