L'attaché militaire de l'ambassade du Venezuela en Russie s’est exprimé jeudi au sujet des spécialistes russes se trouvant sur le territoire vénézuélien.
«En ce qui concerne la présence de spécialistes russes, nous parlons de coopération, de coopération technico-militaire», a déclaré le diplomate.
Il a également souligné qu’il «ne s'agit en aucun cas d'une présence militaire russe pour mener des opérations militaires».
Le ministère russe des Affaires étrangères a à son tour expliqué que la présence des spécialistes russes sur le territoire vénézuélien était réglementée par un accord intergouvernemental entre Moscou et Caracas.
«La partie russe n'a rien violé, ni les accords internationaux, ni la législation interne du Venezuela. La Russie ne change pas l'équilibre des forces dans la région, la Russie ne menace personne, contrairement aux citoyens de Washington», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
Donald Trump a déclaré mercredi que toutes les options étaient possibles pour obliger Moscou à quitter le Venezuela, en réponse à l'arrivée de militaires russes à Caracas dans le cadre d'un accord de coopération russo-vénézuélien.
La Chambre des représentants du Congrès américain a adopté lundi à l'unanimité le projet de loi sur la lutte contre l'influence de la Russie au Venezuela. Pour entrer en vigueur, le texte doit être adopté par le Sénat et signé par le Président Trump. Au cours du mois qui suit son entrée en vigueur, le secrétaire d'État américain doit présenter une «stratégie de lutte contre la coopération russo-vénézuélienne».
La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim».