Sur fond de débat intense autour du Brexit imminent, Theresa May a annoncé mercredi qu'elle quitterait ses fonctions si son accord de Brexit était adopté, cédant aux appels de nombreux députés britanniques, y compris dans son propre camp, qui réclamaient son départ pour soutenir ce texte.
«Il y a le désir d'une nouvelle approche, d'un nouveau leadership» pour la prochaine phase des négociations du Brexit, qui doit déterminer la future relation du Royaume-Uni avec l'UE, a déclaré mercredi après-midi la dirigeante devant le «comité 1922», responsable de l'organisation interne des conservateurs, selon un communiqué de Downing Street.
«Je n'y ferai pas obstacle», a-t-elle ajouté.
«Je suis prête à quitter ce poste plus tôt que prévu afin de faire ce qui est bon pour notre pays et notre parti», a ajouté Theresa May devant les députés conservateurs.
Mme May a également appelé une nouvelle fois les conservateurs à «soutenir l'accord afin que nous puissions accomplir notre devoir historique, à savoir respecter la décision du peuple britannique de quitter l'Union européenne», prise lors du référendum de 2016.
Cette annonce intervient alors que les députés s'apprêtaient à voter à partir de 19h00 GMT sur huit alternatives à cet accord de divorce, une initiative potentiellement susceptible de contrecarrer ses plans. Parmi les options proposées par les élus figurent notamment une sortie sans accord, un renoncement au Brexit ou encore l'organisation d'un référendum sur l'accord de divorce qui sera choisi.