CheckNews s'est intéressé à la vidéo d'un individu ressemblant à Alexandre Benalla filmé au bord de la piscine du Nikki Beach, à Marrakech, le 17 mars.
Ainsi, le chroniqueur de Médiapart, Usul, a partagé sur son compte Twitter une vidéo prise par l'utilisateur de Snapchat «hic75». La scène montre un homme, à l'apparence similaire à celle de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron, se reposant au soleil.
EXCLU: Des gilets jaunes ont dû se réveiller en cellule ce matin, pendant ce temps à Nikki Beach Marrakech.
— Usul (@UsulduFutur) 18 марта 2019 г.
(source: snapchat, quelqu'un de présent à la fête) pic.twitter.com/mGukET9Kw2
Jointe par CheckNews, la source du journaliste de Médiapart a raconté que la vidéo avait été prise par «un ami, présent autour de la piscine du Nikki Beach dimanche 17 mars».
«C'était bien Alexandre Benalla, qui a été installé par un serveur, qui lui a servi une chicha et une bouteille de champagne. Il a passé son temps au téléphone», a expliqué l'utilisateur de Snapchat cité par CheckNews.
Un internaute, qui s'est dit être présent au Nikki Beach le dimanche en question, a aussi signalé la présence de «Benalla».
Y a Benalla au Nikki Beach Il fait trop le pépère 😂😂😂😂😂😂
— Felay (@Raysk__) 17 марта 2019 г.
Non sérieusement benalla il a pas interdiction de quitter le territoire??? Parce que c pas normal que je l’ai vu à Nikki Beach prendre des photos 😂😂😂😂
— Felay (@Raysk__) 17 марта 2019 г.
Également contacté par le média, l'utilisateur de Twitter «Felay» a affirmé «l'avoir vu prendre une photo avec deux jeunes filles», «des françaises, sûrement des "fans"».
«Felay» a ajouté que l'individu ressemblant à Alexandre Benalla était accompagné d'un homme «plutôt vieux, bien sapé» et qu'ils étaient ensuite partis ensemble «à bord d'un Range Rover avec chauffeur».
Son avocate Jacqueline Laffont, citée par le média suisse, a annoncé qu'Alexandre Benalla n'avait pas d'interdiction de quitter la France.
Le 26 février, l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron a été libéré de la prison de la Santé, à Paris, où il avait été placé en détention provisoire le 19 février pour non-respect de son contrôle judiciaire.
La commission des lois du Sénat a dévoilé le 20 février son rapport d'enquête sur l'affaire Benalla, du nom de l'ex-chargé de mission à l'Élysée soupçonné d'avoir menti sous serment, notamment sur ses passeports diplomatiques. Dans les heures qui ont suivi, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «entrave à la manifestation de la vérité».