Les invités de l'émission 24h Pujadas diffusée le 6 mars sur LCI, dont plusieurs journalistes français connus, se sont penchés sur l'intervention du Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, qui a demandé à la France de mener une enquête sur les cas de violences policières pendant les manifestations des Gilets jaunes.
«Qu'est-ce qui se cache derrière cette opération onusienne? […] Qui essaie de salir un peu plus le gouvernement français à quelques semaines de l'élection européenne?», s'est interrogé Serge Raffy.
— Sam 🛑 (@Sam_Arrive_Pas) March 7, 2019
Selon lui, «il y a des jeux d'influence qui se font au niveau international». Il a rappelé que le même organe de l'Onu était déjà intervenu «pour attaquer la France dès le début sur l'affaire des Gilets jaunes».
«C'est donc très politique. Ce n'est pas une affaire de droit», a-t-il conclu.
Le rédacteur en chef de l'Obs ainsi que la journaliste Sophie Coignard estiment que la position de l'Onu à ce sujet amène de «l'eau au moulin de La France insoumise ou du Rassemblement national qui dénoncent ces violences policières».
Les invités ont d'ailleurs rappelé le parcours politique de Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili. M.Raffy a souligné «la proximité de Mme Bachelet à une époque avec les gouvernements chavistes au Venezuela».
«Connaissant les rapports de La France insoumise avec le Venezuela, il y a une espèce d'axe assez troublant», a indiqué M.Raffy.
Le 6 mars, le Haut-commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a demandé à la France d'ouvrir une enquête sur «l'usage excessif de la force» pendant les manifestations des Gilets jaunes. En réagissant sur ce discours, le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, s'est étonné que la France se soit retrouvée sur «une liste entre le Venezuela et Haïti».