Mardi 5 mars, lors d'un point de presse à Bruxelles, Maja Kocijancic, porte-parole de la Commission européenne, s'est exprimé sur les manifestations en Algérie, dénonçant un éventuel 5e mandat du Président Abdelaziz Bouteflika. Elle a appelé le gouvernement algérien «à respecter le droit du peuple à s'exprimer» pacifiquement dans le cadre des dispositions «de la Constitution».
«Quand on parle de manifestation, les droits de liberté d'expression et de réunion sont inscrits dans la Constitution algérienne», a déclaré la porte-parole de la Commission européenne. «Nous attendons que ces droits puissent être exercés de façon pacifique et soient garantis dans le respect de l'État de droit», a-t-elle encore ajouté.
À la même occasion, Mme Kocijancic a mis l'accent sur «l'importance du partenariat entre l'Union européenne et l'Algérie». Dans ce cadre, elle a souligné la volonté de la Commission européenne de «continuer à approfondir nos relations dans le but de créer un espace commun de stabilité, de démocratie et de prospérité partagées».
Toutefois, la Commission européenne et Washington ne se sont pas exprimé sur la candidature du chef de l'État algérien au pouvoir depuis 1999.