Google avait reconnu défavoriser les hommes par rapport aux femmes pour un travail de valeur égale, en ce qui concerne leurs rémunérations à un poste de programmeur, selon les résultats d'une enquête interne sur «une rémunération égale pour un travail de valeur égale».
L'entreprise a annoncé dans son rapport que les femmes occupant la fonction de programmeur [Software Engineer Level IV, ndlr] avaient reçu des salaires plus importants que leurs collègues hommes. Par la suite, l'entreprise a dépensé environ 10 millions de dollars pour un «ajustement» des salaires de plus de 10.500 de ses employés masculins.
Suite à la publication de cette étude, plusieurs médias ont mis en cause les résultats, en soulignant qu'il ne fallait pas sauter aux conclusions en se basant sur une recherche pour un seul poste. Pourtant, il n'est pas évident de vérifier si cette inégalité touche les autres niveaux de l'entreprise. En effet, le géant du Web a refusé de commenter les différences de rémunération entre les femmes et les hommes aux autres fonctions de l'entreprise, fait savoir The New York Times.
«De conclure que les hommes sont moins payés par l'entreprise est une simplification», a réagi l'édition spécialisée sur les gadgets et les nouvelles technologies Gizmodo.
Il ne s'agit pas de la première accusation de discrimination à l'encontre du géant américain du Web. En novembre 2018, des centaines d'employés de Google, partout dans le monde, étaient descendus dans les rues pour manifester contre la politique d'inégalité pratiquée selon eux au sein de l'entreprise. Les images de ces marches ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux et signalés par le hashtag #googlewalkout.
The #googlewalkout in Zurich has impressive numbers! @googlewalkout pic.twitter.com/bgLHDLYfez
— Ted (@TedOnPrivacy) November 1, 2018
The #GoogleWalkout is already transforming tech. These are the companies ending forced arbitration for sexual harassment claims:
— TIME'S UP (@TIMESUPNOW) November 12, 2018
✅ Airbnb
✅ eBayhttps://t.co/2pu05A3cz2
#GoogleWalkout day after: sifting through zillions of emails, pings, pics, stories. equal parts incredulous and ready to keep pushing. and admittedly still a TOUCH peeved that "#MeGoo" didn't make it through naming committee pic.twitter.com/MWPtI5kjPy
— claire stapleton (@clairewaves) November 2, 2018