Des scientifiques russes ont découvert, dans l'intestin des fourmis de l'espèce baptisée camponotus vagus, une souche de bactéries qui produisent un antibiotique naturel rare, nommé nybomycine, qui de plus est apparu doté de caractéristiques anti-cancers.
Suite au fait que, ces dernières années, les scientifiques ont découvert plus en plus de super bactéries qui sont résistantes aux antibiotiques connus, les biologistes partent en quête de nouveaux micro-organismes et bactéries qui pourraient lutter contre des menaces contemporaines. C'est pourquoi les scientifiques russes se sont intéressés aux fourmis qui survivent dans de mauvaises conditions sanitaires. Ils ont eu pour but de comprendre comment ces insectes luttaient contre tous les microbes qui les entouraient.
Ainsi, les fourmis sont protégées par des bactéries du type streptomyces, qui élaborent un «antibiotique inconnu» capable de tuer des bactéries de staphylocoque, qui a prouvé qu'il pouvait résister à des médicaments utilisés habituellement. En analysant la structure de cette nouvelle substance, les scientifiques ont conclu qu'il s'agissait de nybomycine, un antibiotique peu étudié mais déjà découvert en 1955.
Qui plus est, les chercheurs ont révélé que la nybomycine possèdait également la capacité de lutter contre les cancers. Notamment, il a réussi à stopper le développement de cellules tumorales dans les poumons. Cette découverte a rendu perplexes les scientifiques pour qui, pour l'instant, le fonctionnement du nouvel antibiotique est encore nébuleux. Son application pratique reste ainsi encore à étudier.