L'opposition au gouvernement vénézuélien a promis aux soldats locaux et aux combattants de la Garde nationale 20.000 dollars [17.568 euros, ndlr] à chacun pour désertion, a déclaré le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino López.
«Nous avons compté plus de 100 gardes, en fait, ils ne sont pas nombreux, qui ont traversé la frontière dans l'espoir des 20.000 dollars promis», annonce le ministre sur le site Internet gouvernemental du Venezuela.
«Ceux qui sont passés de l'autre côté sont des jeunes bernés, et pour nous, ce n'est pas une catastrophe, pour nous, ils n'ont jamais été soldats. Un soldat ne peut jamais devenir un mercenaire, un soldat respecte un code d'honneur», a-t-il ajouté.
Auparavant, le chef du service de l'immigration colombienne, Christian Kruger, avait déclaré que le nombre de déserteurs dans l'armée vénézuélienne aurait dépassé les 320 personnes. Le portail vénézuélien Analitica a rapporté, pour sa part, qu'il y en aurait déjà 567. Le représentant du Venezuela auprès de l'Onu, Samuel Moncada, a traité ces chiffres d'absurdes.
Une quarantaine de pays, dont la Colombie, le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis. Des pays tels que la Chine, la Russie, la Turquie ou le Mexique ont quant à eux apporté leur soutien au gouvernement en place.