Cap sur la «démolition»: Moscou dénonce les projets de Washington sur le Venezuela

© REUTERS / Marco BelloLe pont Simon Bolivar à la frontière entre le Venezuela et la Colombie
Le pont Simon Bolivar à la frontière entre le Venezuela et la Colombie - Sputnik Afrique
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La situation au Venezuela reste inquiétante, les autorités américaines étant toujours fidèles à leur politique visant à détruire les États d’Amérique Latine qui leur déplaisent, a annoncé la porte-parole de la diplomatie russe lors d’un point presse.

Washington poursuit sa politique ayant pour objectif de détruire les gouvernements «indésirables» de la région latino-américaine, a déclaré Maria Zakharova, ce jeudi 28 février.

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«Tout ce qui se passe sur la scène vénézuélienne demeure inquiétant. Le cap sur la "démolition" des gouvernements indésirables persiste aux États-Unis comme l'une des priorités à l'égard de l'Amérique Latine et d'autres régions», a indiqué Mme Zakharova.

La porte-parole de la diplomatie russe a également commenté le projet de résolution de Washington proposant notamment d'organiser une élection présidentielle anticipée au Venezuela.

«Aujourd'hui, les États-Unis tenteront de prendre leur revanche au Conseil de sécurité de l'Onu. Le projet de résolution sur le Venezuela qu'ils avaient préparé sera soumis au vote. Il n'y a rien de nouveau là-dedans. Le même mélange de démagogie, de clichés accusateurs et de poses d'ultimatums. Bien entendu, la partie russe ne peut pas soutenir un tel projet», a souligné Mme Zakharova.

Elle a également ajouté que Moscou ne conservait pas d'illusion quant au fait que Washington serait prêt à «écouter la raison et adopter une approche constructive concernant la situation au Venezuela».

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La crise politique au Venezuela a éclaté quand l'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice du pays» et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a alors reconnu comme «Président par intérim».

Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis. Des pays tels que la Chine, la Russie, la Turquie ou le Mexique ont quant à eux apporté leur soutien au gouvernement en place.

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