Condamné pour terrorisme et déchu de sa nationalité française en 2002, Kamel Daoudi est interdit de territoire depuis 2006 mais se trouve toujours en France au lieu d'être extradé vers l'Algérie dont il est originaire. Cet imbroglio juridique s'explique par la position de la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) qui interdit à Paris d'expulser l'ex-terroriste.
Soupçonné d'avoir préparé un attentat contre l'ambassade états-unienne à Paris, Kamel Daoudi a été condamné en 2005 à six ans de prison ferme pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Déchu de sa nationalité française, il ne peut toutefois être expulsé vers l'Algérie, la CEDH l'ayant interdit en 2008 pour les risques de torture encourus dans ce pays qu'il a quitté à l'âge de cinq ans.