L’opposition se proposait de «tuer les gens» à la frontière, selon un ministre vénézuélien

© AP Photo / Rodrigo AbdSituation à la frontière entre le Venezuela et la Colombie
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Avec l’entrée d’une aide humanitaire au Venezuela depuis la Colombie, l’opposition projetait de tuer les gens traversant le pont Simon Bolivar reliant les deux pays pour faire porter le chapeau au gouvernement de Nicolas Maduro, selon le ministre vénézuélien de la Communication et de l’Information.

À l'arrivée de l'aide humanitaire depuis la Colombie, l'opposition avait l'intention de tuer tous ceux qui traversaient le pont Simon Bolivar entre la Colombie et le Venezuela pour rejeter la responsabilité sur la Garde nationale vénézuélienne et le gouvernement de Nicolas Maduro, a déclaré le ministre vénézuélien de la Communication et de l'Information Jorge Rodriguez.

«La première opération […] consistait à trouver deux terroristes, à voler un char et à traverser le pont Simon Bolivar car leur intention était de tuer toutes les personnes qui traversaient le pont et de dire qu'il s'agissait de la Garde nationale et le gouvernement de Nicolas Maduro», a annoncé le ministre au cours d'une conférence de presse à Caracas.

Il a ajouté que le gouvernement vénézuélien était au courant de ces projets et que la veille Nicolas Maduro avait ordonné de fermer les ponts à la frontière colombienne.

«Heureusement, le Président Nicolas Maduro a pris la décision de fermer les ponts. Les gens sont peut-être encore en vie parce que le Président Maduro a fermé le pont Simón Bolívar», a-t-il enchaîné.

M.Rodriguez a également indiqué que les camions avaient été incendiés par les opposants et qu'il était certain qu'ils ne transportaient aucune aide humanitaire.

«Il y a des indications selon lesquelles il n'y avait rien là-dedans, que les camions étaient destinés à être brûlés», a poursuivi le ministre.

Il a affirmé que l'aide humanitaire faisait partie d'un plan d'agression contre le Venezuela.

«… L'épisode de l'aide humanitaire n'est rien d'autre qu'une agression contre le Venezuela», a-t-il résumé.

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L'opposition vénézuélienne avait précédemment déclaré que la frontière serait franchie par des livraisons de denrées et de médicaments offertes par les États-Unis et par d'autres pays, des livraisons que Nicolas Maduro a qualifiées d'aumône et de «spectacle destiné à justifier l'ingérence dans les affaires du pays».

Le 23 février, lors de la livraison de cette aide la situation a dégénéré sur les ponts Francisco de Paula Santander et Simon Bolivar à la frontière colombienne.

Plusieurs camions venant de Colombie ont été incendiés et plusieurs centaines de personnes ont été blessées dans des heurts dans la zone frontalière.

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