Les systèmes de missiles sol-air russes S-300 et S-400 sont capables de découvrir et d'abattre les drones «tueurs» israéliens, dont la mise au point a résulté de l'infériorité militaire de Tsahal constatée suite au déploiement par la Russie de ces systèmes en Syrie, a déclaré le directeur du Centre de l'analyse du commerce mondial des armes, Igor Korotchenko.
Auparavant, Israël avait exposé son nouveau drone kamikaze Mini Harpy au Salon aérospatial Aero India à Bangalore. Une vidéo, dévoilée au Salon, montre ce drone détruisant une voiture qui rappelle par sa forme le radar 96L6E, utilisé par les S-300 et S-400 pour déceler leurs cibles.
«Tant les S-300 en Syrie que les S-400 sont capables, grâce à leurs systèmes incorporés de contrôle radar, de découvrir et de suivre avec une garantie de 100% tout type de cibles, dont celles de dimensions réduites et furtives. Le drone-kamikaze exposé au Salon peut être décelé avec une certitude de 100% par les S-300 et les S-400, qui sont capables de l'abattre en se servant de leurs missiles», a indiqué l'expert russe.
Selon lui, de telles cibles ne sont pas les plus difficiles, leur décèlement et leur destruction par les S-300 et S-400 ayant été plusieurs fois confirmées au cours de tirs réels effectués sur des polygones.
«Après le déploiement de S-300 et de S-400 en Syrie, Israël éprouve un très fort complexe d'infériorité militaire. Les actions de l'armée israélienne sont devenues limitées, car ses militaires ne peuvent plus effectuer des opérations et des frappes impunément, redoutant, à juste titre une riposte de la part des S-300 et des S-400. Concrètement, il s'agit plutôt des S-300, car les S-400 protègent la base aérienne de Hmeïmim, alors que les S-300 protégeant des sites syriens sont gérés par les militaires syriens», a conclu l'expert.