Les services de sécurité et de renseignement algériens, ainsi que l'armée, redoutent «un printemps algérien» à cause des manifestations populaires qui se développent dans plusieurs régions de l'Algérie, contestant un 5e mandat de Bouteflika, avance le site d'information marocain Le 360. Le média appuie sa thèse en se référant à des informations rapportées par les sites d'information Algérie patriotique et Al-Araby Al-Jadeed, citant des sources sécuritaires algériennes.
Ainsi, «les services de sécurité seront obligés de se mobiliser et de maintenir le niveau d'alerte à son maximum durant toute cette période», auraient précisé ces sources. «Dans le même cadre, des unités antiémeutes de la police ont été déployées autour des édifices publics et des infrastructures», ajoutent-t-elles, soulignant que «des mesures strictes ont été données aux agents de la police pour privilégier le dialogue et le self control avec le public, et éviter toute provocation».
Selon d'autres sources sécuritaires citées par le site d'information Algérie patriotique, les autorités algériennes «ont pris des mesures strictes pour éviter des débordements dans les villes où sont prévues ces actions de rue», les 22 et 24 février prochains.
Âgé de 81 ans, le Président Abdelaziz Bouteflika est à la tête de l'Algérie depuis 1999. Affaibli sur le plan de la santé après un AVC en 2013, il est candidat à sa propre succession pour un 5e mandat