Dans le sinistre silence du col Dyatlov des chercheurs suédois revivent le mystère de 1959

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Deux hommes ont décidé de passer la nuit dans les montagnes par -50°C, pour se mettre un peu à la place du groupe de touristes qui avait péri en février 1959 dans le nord de l'Oural, à l’endroit connu comme «le col Dyatlov».

Des membres d'une expédition suédoise explorant le col Dyatlov, dans le nord de l'Oural, ont décidé d'y passer la nuit, 60 ans après la mort d'un groupe de neuf randonneurs à ski en février 1959, relate le journal suédois Aftonbladet.

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L’enquête sur la tragédie la plus mystérieuse de l'histoire russe reprend après 60 années
L'expédition a suivi l'itinéraire de l'équipée conduite par Igor Dyatlov en 1959, afin de se rendre compte des charges que subissaient les touristes à l'époque.

Les chercheurs, qui ont dormi dans une tente, avouent avoir été environnés d'un silence de mort, qui leur a fait penser à un rêve inquiétant. D'habitude, des oiseaux crient ou des branches craquent, mais là, le silence était «sinistre», ce qui donnait une impression désagréable, selon eux.

L'un des scientifiques estime que la raison de la mort du groupe a été une tempête extrêmement forte. Selon lui, les mystères qui entourent les traumatismes reçus par les membres du groupe de Dyatlov peuvent tous être expliqués.

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Des signes mystérieux découverts près du col de Dyatlov dans l’Oural (vidéo)
L'absence de témoins oculaires de la mort des randonneurs a en effet donné naissance à de nombreuses spéculations. À défaut de pouvoir éclaircir le mystère, l'enquête menée par les autorités soviétiques s'était contentée de conclure qu'une «force irrésistible inconnue» avait causé la mort des touristes.

Les enquêteurs ont déterminé que les randonneurs avaient arraché leur tente de l'intérieur et étaient sortis nu-pieds dans la neige. Leurs corps ne présentaient aucun signe de lutte, mais deux des victimes avaient le crâne fracturé, deux côtes cassées, et l'une d'elles n'avait plus de langue. Selon certaines sources, les habits de certaines victimes présentaient des niveaux élevés de radiations. Le dossier sera classifié pendant encore 15 ans.

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