Le bureau du procureur général de Russie reprendra l'enquête sur la mort du groupe de Dyatlov dans l'Oural en hiver 1959 afin d'établir laquelle des 75 versions existantes est la plus probables, 60 ans après les faits, a déclaré vendredi un représentant officiel du parquet général de Russie.
«Actuellement, nous sommes passés à une étape clé: l'établissement de la véritable cause du décès des touristes. Et parmi 75 versions, nous avons l'intention d'en vérifier trois, les plus probables, et celles-ci sont toutes liées peu ou prou à des phénomènes naturels», a déclaré à une chaîne russe Alexandre Kourennoï, précisant qu'il pourrait s'agir d'une avalanche ou d'un ouragan.
Dans le même temps, il a exclu la version d'un crime.
«Le crime est complètement exclu. Il n'existe pas une seule preuve, même s'il existe une preuve indirecte qui plaiderait en faveur de cette version», a-t-il souligné.
Les enquêteurs ont déterminé que les randonneurs avaient arraché leur tente de l'intérieur et étaient sortis nu-pieds dans la neige. Leurs corps ne présentaient aucun signe de lutte, mais deux des victimes avaient le crâne fracturé, deux côtes cassées, et l'une d'elles n'avait plus de langue. Selon certaines sources, les habits de certaines victimes présentaient des niveaux élevés de radiations.