Maduro sur le sommet entre Trump et le Président colombien: c’est «la fête de la haine»

© REUTERS / CARLOS BARRIALa réunion entre Donald Trump et Ivan Duque, dirigeant de la Colombie
La réunion entre Donald Trump et Ivan Duque, dirigeant de la Colombie - Sputnik Afrique
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En s’exprimant au sujet de la rencontre des Présidents des États-Unis et de la Colombie, Nicolas Maduro, Président du Venezuela, l’a qualifié de «fête de la haine» envers son pays. Il a ajouté que Trump avait à nouveau brandi le sceptre d’une intervention militaire sur le territoire vénézuélien.

Nicolas Maduro a traité de «fête de la haine» la réunion entre Donald Trump et Ivan Duque, dirigeant de la Colombie. Lors de leur rencontre, les deux Présidents ont également abordé la situation au Venezuela.

À l'issue du sommet qui s'est tenu à Washington ce 13 février, M. Trump et M. Duque ont annoncé leur intention de prendre des mesures visant à résoudre la crise vénézuélienne. Ils apportent par ailleurs tout leur soutien à Juan Guaido, reconnu par ces deux puissances comme Président par intérim.

«C'était la fête de la haine contre le Venezuela…Aujourd'hui, à nouveau, le Président américain a menacé d'intervenir au Venezuela, et je demande aux peuples du monde entier leur solidarité», a déclaré Nicolas Maduro sur Periscope.

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Selon ce dernier, la campagne «Hands Off Venezuela» («Ôtez vos Mains du Venezuela», ndlr), qui vise à recueillir des signatures contre l'intervention américaine dans les affaires intérieures du pays, se poursuivra. Il avait auparavant promis de totaliser 10 millions de signatures avant d'appeler de nouveau la population à signer ce document «Le Venezuela a des droits moraux et une constitution, et le Venezuela les fera respecter, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il y ait de la foudre», a souligné M. Maduro.

L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».

Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis.

La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont quant à eux soutenu Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certaines nations européennes d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela».

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