Juan Guaido, chef de l'opposition de la République bolivarienne, qui s'est autoproclamé Président en exercice, a engagé un ex-employé de la Banque mondiale et un avocat dont la spécialisation est la finance internationale pour faire pression en faveur de ses intérêts au sein du gouvernement des États-Unis, comme l'indique le rapport rendu public dans le cadre de la loi sur les agents étrangers (FARA).
Comme le relève la déclaration du Center for Responsive Policy (CRP), auparavant, la même société a représenté le gouvernement du Président du Venezuela, Nicolas Maduro, devant les tribunaux au sujet de la restructuration de la dette publique.
L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment au cours d'une manifestation. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Une quarantaine de pays, dont le Royaume-Uni et l'Allemagne, en ont fait de même. La France l'a également reconnu comme «Président en charge». Le Président Nicolas Maduro a qualifié Juan Guaido de pantin des États-Unis.
La Russie, la Chine et plusieurs autres pays ont, quant à eux soutenu, Nicolas Maduro en tant que Président légitime du Venezuela. Le Kremlin a qualifié la décision de certains pays européens d'«ingérence dans les affaires intérieures du Venezuela».