«Le succès des tests du moteur nucléaire du Poséidon a ouvert la voie au début des tests en mer de l'appareil. Il est prévu de les commencer lorsque la météo sera favorable, c'est-à-dire cet été», a indiqué la source sous couvert d'anonymat.
Selon cette dernière, «le Poséidon sera tiré dans la mer depuis un stand côtier» puisque le Sevmach n'a pas encore achevé la construction du porteur de ces drones, le sous-marin nucléaire à mission spéciale du projet 09851 Khabarovsk.
Auparavant, la revue The Business Insider a publié un article se référant à des experts selon lequel le véritable objectif des drones sous-marins russes Poséidon consistait à mettre un terme à l'existence de l'Otan. L'article affirmait que ces drones russes dernier cri étant capables de «mettre fin à l'existence de tout un continent», les États-Unis ne pourraient pas secourir l'Estonie pour la libérer de «l'emprise de Moscou», suite à quoi l'existence de l'Otan en tant qu'alliance militaire cesserait.
Pour sa part, le rédacteur en chef de la revue Défense nationale Igor Korotchenko dans une interview accordée à Sputnik a indiqué que le drone sous-marin russe Poseidon était conçu comme une arme stratégique de rétorsion «en cas d'éventuelle agression contre la Russie» et qu'il s'agissait là de sa seule destination. Selon lui, le nouveau drone sous-marin russe capable d'acheminer une charge nucléaire de puissance accrue et de se déplacer à une profondeur d'un kilomètre est une arme de riposte n'étant pas destinée à «dissuader» les États-Unis de secourir leurs alliés européens de l'Otan.
Le drone sous-marin russe Poséidon, baptisé par les médias occidentaux «arme du Jugement dernier», est capable de se déplacer à une vitesse de près de 110 nœuds, soit plus de 200 km/h, grâce à un coussin d'air qui l'enveloppe pendant sa progression. En outre, le drone est capable de manœuvrer, changeant de direction et de profondeur, ce qui le rend invulnérable aux moyens de lutte existants.