Des militaires vénézuéliens ont bloqué à l'aide d'un camion-citerne et de conteneurs un pont à la frontière avec la Colombie, qui relie les localités de Cucuta (Colombie) et d'Urena (Venezuela), par lequel devait passer l'aide humanitaire internationale.
Llegaron a Cúcuta la principal ciudad fronteriza entre Colombia y Venezuela las 60 toneladas de medicinas y medicamentos de ayuda humanitaria enviadas por Colombia, Brasil y Washington pero los militares venezolanos bloquearon el paso al atravesar un camión cisterna y contenedore pic.twitter.com/QOrBark6WI
— Sergio Romano (@agendaromano) 7 февраля 2019 г.
Le chef de file de l'opposition vénézuélienne, Juan Guaido, a annoncé samedi 2 février l'ouverture d'un poste d'accueil de l'aide humanitaire étrangère à Cucuta, une localité à la frontière colombienne, ainsi que deux autres à la frontière brésilienne et sur une île des Caraïbes.
Nicolás Maduro affirme pour sa part qu'il n'a pas l'intention de recevoir en Colombie de l'aide humanitaire qu'il considère comme une aumône et une forme d'invasion.
«Ils nous ont envahi, ils entrent par Cucuta. Mais ils n'entreront pas par Cúcuta, ni par mille Cucutas. Est-ce que le pays n'a personne pour le défendre?», a déclaré le Président vénézuélien en exercice, cité par la chaîne de télévision espagnole RTVE.
L'opposant Juan Guaido, renvoyé le 22 janvier du poste de président de l'Assemblée nationale vénézuélienne sur décision de la Cour suprême, s'est autoproclamé le lendemain «Président en exercice» du pays et a prêté serment pendant une manifestation à Caracas. Donald Trump l'a reconnu comme «Président par intérim».
Nicolas Maduro a estimé que les États-Unis avaient essayé d'organiser un coup d'État au Venezuela et a rompu les relations diplomatiques avec ce pays le 23 janvier. Il a qualifié M.Guaido de Président non constitutionnel.