Juncker trolle Tusk et estime que «son» enfer, c’est la Commission européenne

© REUTERS / Yves HermanEuropean Commission President Jean Claude Juncker (L) and European Council President Donald Tusk talk together after a news conference after the Valletta Summit on Migration, followed by an informal meeting of European Union heads of state and government in Valletta, Malta, November 12, 2015
European Commission President Jean Claude Juncker (L) and European Council President Donald Tusk talk together after a news conference after the Valletta Summit on Migration, followed by an informal meeting of European Union heads of state and government in Valletta, Malta, November 12, 2015 - Sputnik Afrique
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Pour le président du Conseil de l'Union européenne Donald Tusk, il y une «place spéciale en enfer» pour les partisans du Brexit sans accord. Mais Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, a sa propre image de l’enfer… et c’est son lieu de travail!

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a fait une confession qui révèle son niveau de frustration quant à son travail, lors d'une conférence de presse à Bruxelles sur le Brexit.

Commentant la déclaration du président du Conseil européen, Donald Tusk, selon laquelle il existe une «place spéciale en enfer» pour ceux qui soutiennent le Brexit sans accord, le président de la Commission européenne s'est laissé aller à faire une blague.

«Je suis moins catholique que mon bon ami Donald. Il croit fortement au paradis, et, par opposition, à l'enfer. Je crois au paradis et je n'ai jamais vu l'enfer, à part du temps où je faisais mon travail ici, c'est un enfer», a-t-il lancé.

Porte de l'enfer - Sputnik Afrique
Le président du Conseil européen explique qui aura «une place en enfer»
Lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, le président du Conseil européen a déclaré que l'enfer réservait une place spéciale à «ceux qui ont fait la promotion du Brexit sans même l'ébauche d'un plan pour le réaliser en toute sécurité».

Plus tôt en janvier, la Chambre des communes du Royaume-Uni avait rejeté le plan relatif au Brexit présenté par Theresa May, après des mois de négociations avec l'Union européenne. Cela a accru les chances du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne sans accord. Par la suite, des dizaines de chefs d'entreprise ont appelé à soutenir l'idée d'organiser un autre référendum sur le Brexit.

Mme May a déjà rejeté les appels en faveur d'un deuxième référendum, soulignant que le Royaume-Uni ne devrait pas reporter son retrait de l'Union européenne. Le pays devrait quitter l'UE le 29 mars 2019.

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