Le nouveau Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a prêté serment jeudi 24 janvier pour devenir le cinquième Président du pays après que son élection a été validée par la Cour constitutionnelle.
Joseph Kindundu Mukombo, membre de la cellule économique et communication de l'ambassade de la RDC en Russie, a commenté la situation dans une interview accordée à Sputnik en marge de la cérémonie de signature du Protocole de compréhension mutuelle et de coopération entre l'Université nationale technologique de recherches MISIS et 20 pays africains.
Il a notamment évoqué la position officielle de la France qui avait contesté le résultat de la présidentielle dans le pays.
«Je crois que la position a évolué. Aujourd'hui, ils [les Français, ndlr] ont pris acte de l'installation de la 5e présidence, ce qui est une très bonne chose», a-t-il indiqué.
«Mais je crois que les choses se sont finalement bien passées», a noté Joseph Kindundu Mukombo.
Il a rappelé que la RDC était «un des rares pays où le Président a accepté de quitter le pouvoir, à respecter la Constitution et où il y a eu une passation de pouvoirs pacifique civilisée».
«Nous sommes très fiers de ce qui s'est passé», a-t-il souligné.
Avant d'ajouter:
«Il y a eu vraiment une avancée significative dans ce qu'on appelle la démocratie chez nous.»
La Cour constitutionnelle de la RDC a confirmé, dans la nuit du samedi au dimanche 20 janvier, la victoire de Félix Tshisekedi à l'élection présidentielle du 30 décembre, avec 38,57% des voix, contre 34,8% pour le candidat de l'opposition Martin Fayulu, selon la Commission électorale.