Des études précédentes ont déjà démontré que le cancer du pancréas pouvait provoquer des changements de microflore chez les malades. Mais c'est la première fois que les chercheurs établissent une relation entre la présence de certaines bactéries sur la langue et la maladie.
Ils ont sélectionné un groupe de 30 volontaires au stade précoce du cancer du pancréas et un groupe de 25 personnes bien portantes. Aucun participant ne prenait d'antibiotiques ni n'avait pas de maladies capables de modifier la microflore. Il s'est avéré que les échantillons pris sur leur langue, différaient d'une façon très importante.
Notamment, comparés aux personnes saines, les malades avaient beaucoup moins de bactéries Haemophilus et Porphyromonas, et beaucoup plus de Leptotrichia et Fusobacterium.
Comme le nombre de participants était réduit, les chercheurs espèrent que leurs résultats seront confirmés par des expériences ultérieures. À l'avenir, on pourrait se servir de tests bactériologiques pour diagnostiquer la maladie à son stade précoce.