Macron préoccupé par la perspective de «banalisation de la situation» en Syrie

© Sputnik . Alexei Vitvitsky / Accéder à la base multimédiaEmmanuel Macron
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Malgré le fait que Damas se soit dit prêt à participer de nouveau aux pourparlers d'Astana sur le règlement syrien, le Président français a critiqué lundi les autorités syriennes pour ne pas avoir donné d'«indication de vouloir engager une discussion politique» dans le pays.

Bien que le gouvernement syrien ait manifesté à plusieurs reprises sa volonté de discuter avec l'opposition le futur politique de la Syrie, comme le prouvent les pourparlers d'Astana qui reprendront mi-février, le Président français semble refuser de voir ces efforts de Damas.

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Ainsi, s'exprimant ce lundi lors d'une conférence de presse avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, Emmanuel Macron a critiqué Damas pour l'absence de discussion politique dans le pays.

«Nous avons convenu que dans le contexte actuel et alors que le régime syrien n'a donné aucune indication de vouloir engager une discussion politique, la perspective de normalisation ou de banalisation de la situation serait irresponsable, notre position est bien de continuer à œuvrer conformément à ce qui a été acté dans un processus de transition constitutionnelle et politique», a-t-il déclaré.

Ce lundi, à l'issue des pourparlers avec son homologue kazakh, le ministre russe des Affaires étrangères a confirmé que la Russie, l'Iran et la Turquie s'étaient mis d'accord sur la tenue au mois de février d'une nouvelle réunion à Astana, au Kazakhstan, pour la paix en Syrie.

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Le chef de la diplomatie russe a souligné que cette nouvelle étape des pourparlers sur le règlement syrien se déroulerait avec la participation d'une délégation du gouvernement du pays, des représentants de l'opposition et des États garants qui sont la Russie, l'Iran et la Turquie. Des représentants de l'Onu et de la Jordanie seront présents en tant qu'observateurs.

Rappelons qu'en juin dernier le Président français avait déclaré qu'il ne faisait plus de la destitution de Bachar el-Assad une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie. Portant, deux mois après, il a opéré un revirement et qualifié d'«erreur funeste» le maintien d'Assad au pouvoir.

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