Des biologistes ont comparé les ADN de personnes en surpoids à celles de personnes maigres, ce qui a aidé à révéler une douzaine de mutations dans certains gènes protégeant l'homme contre l'obésité. Le bilan de l'étude a été publié dans la revue PLoS Genetics.
M.Farooqui et ses collègues ont procédé à une importante vérification de cette hypothèse, en recueillant et en déchiffrant les échantillons d'ADN de près de 2.000 personnes extrêmement maigres de Grande Bretagne, et auprès du même nombre de personnes souffrant de surpoids ainsi qu'auprès de 10.000 volontaires minces.
L'étude des scientifiques s'est fondée sur l'idée que les personnes les plus maigres et les plus grosses auraient subi une quantité maximale de mutations «nuisibles» et «saines». Après avoir comparé les données d'un grand nombre de gènes, ils ont prouvé que ces types de mutations existent.
Comme les gènes influent différemment sur le changement de poids, les transformations du gène FTO associé au surpoids, notamment, ont favorisé le développement de l'obésité plus rapidement lors de l'expérience. Néanmoins, le gène CADM2, récepteur cérébral, agissait de manière contradictoire.
Auparavant, des scientifiques de l'Université de Cambridge et d'un hôpital pour enfants de Los Angeles aux États-Unis ont conclu que les molécules de protéine de sémaphorine influent sur la prise de poids. Elles sont présentes en grandes quantités dans l'hypothalamus, une partie du cerveau responsable du système nerveux central, selon une étude publiée sur le site MedicalXpress.
Depuis quelques années, des scientifiques trouvent beaucoup de témoignages que le surpoids et les problèmes de métabolisme associés à ce dernier s'activent tant à cause des anomalies génétiques que par l'absence de volonté des concernés.