«Recrudescence des violences policières»: la CGT et la LDH demandent la suspension des LBD

© AFP 2024 Zakaria ABDELKAFIUn policier avec un LBD sur les Champs-Élysées
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Alors que des Gilets jaunes ne cessent de dénoncer de nouveaux cas de violences policières, l'Union départementale CGT de Paris et la Ligue des droits de l'Homme ont déposé une requête demandant d’interdire aux forces de l’ordre d’utiliser les LBD, lit-on dans un communiqué des organisations.

L'utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD) par les forces de l'ordre s'étant retrouvée au cœur de vastes polémiques, la suspension immédiate de cette arme a été demandée par la CGT et la Ligue des droits de l'Homme (LDH), apprend-on dans un communiqué conjoint.

«Nos organisations ne peuvent laisser l'État agir ainsi et feront tout ce qui est possible pour que le droit des citoyens et des travailleurs à manifester leur contestation soit respecté», peut-on y lire.

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Ainsi, la CGT et la LDH ont adressé à la justice administrative une requête exigeant de cesser cette pratique afin de mettre un terme aux «blessures graves pendant les manifestations» suite à une «recrudescence des violences policières».

«La CGT, l'Union départementale CGT de Paris et la Ligue des droits de l'Homme s'associent pour déposer une requête en urgence devant le juge administratif pour demander au ministre de l'Intérieur et au préfet de police de Paris de cesser d'utiliser les armes dites "Flash Ball"!», indique le communiqué.

«Nous demandons donc au tribunal d'ordonner l'interdiction des "Flash Ball" pendant les manifestations», concluent la CGT et la LDH.

Le tribunal administratif de Paris va examiner la requête en question ce jeudi.

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Auparavant, Christophe Castaner avait déclaré qu'à partir du samedi 25 janvier, tous les membres des forces de l'ordre munis de LBD seront également équipés de caméras-piétons ou de moyens d'enregistrement vidéo qui devront être activés «au moment de l'usage des LBD» afin qu'en cas de litige, «on puisse produire ces images y compris dans le cadre judiciaire».

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