Après que le plan sur le Brexit proposé par Theresa May n'a pas été approuvé la semaine dernière par le parlement, le gouvernement a promis de proposer le 21 janvier un plan B. Cependant, celui présenté lundi par Theresa May devant le parlement s'est avéré n'être guère différent du plan A, rapporte un correspondant de l'agence sur place.
«Mon objectif reste de déterminer ce qui est nécessaire pour obtenir le soutien de cette Chambre en faveur d'un accord sur le Brexit avec l'Union européenne», a déclaré Mme May.
L'annulation du paiement de 65 livres sterling pour les Européens qui voudraient déposer une demande pour vivre au Royaume-Uni était ainsi la seule nouvelle déclaration de la Première ministre britannique par rapport au plan A.
Elle a d'ailleurs démenti les récentes publications dans les médias, selon lesquelles le gouvernement envisageait de revoir l'accord du Vendredi saint pour résoudre le problème de la frontière entre l'Irlande du Nord et l'Irlande.
Aspirant à obtenir le soutien d'au moins certains membres du Parti travailliste, Mme May a aussi promis de prêter plus d'attention à la défense des droits des travailleurs et au respect des standards écologiques après le Brexit.
Elle a aussi promis de collaborer de manière encore plus étroite avec le parlement, les membres de tous les partis, ainsi qu'avec les principaux partis politiques d'Irlande du Nord et d'autres régions.
Récemment, la Chambre des communes britannique a rejeté la motion de censure déposée contre le gouvernement après le rejet de l'accord de Brexit que Theresa May avait négocié pendant 17 mois avec Bruxelles.