Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré que la ressortissante disparue avec son compagnon italien au Burkina Faso serait «en vie».
«A ma connaissance, oui», a répondu Justin Trudeau à une question d'un correspondant, cité par l'AFP.
Et de poursuivre:
«D'après ce que je sais à cet instant, et on ne m'a rien dit d'autre, elle est présumée vivante».
Hier, le porte-parole du ministère de la Sécurité du Burkina Faso, Jean-Paul Badoum, a annoncé que le Canadien enlevé mardi soir non loin des frontières avec le Mali et le Niger avait été retrouvé mort.
Pour rappel, des médias ont récemment annoncé qu'une Canadienne de 34 ans, Edith Blais, et son ami italien de 30 ans, Luca Tacchetto, qui voyageaient en Afrique occidentale, étaient portés disparus et qu'ils auraient donné signe pour la dernière fois le 15 décembre à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso. Le gouvernement canadien a émis une mise en garde contre tout déplacement dans ce pays le long de la frontière togolaise en raison de «menaces de banditisme et de terrorisme».
Le Burkina Faso, frontalier entre autres du Mali et du Niger, est le théâtre d'attaques djihadistes régulières depuis le début de l'année 2015. Le Nord et l'Est sont particulièrement touchés et Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises. Le 31 décembre, l'état d'urgence a été décrété dans plusieurs provinces à l'intérieur de sept régions (sur les 13 que compte le pays). D'après le ministre burkinabé de la Communication Remis Fulgance Dandjinou, il s'agit notamment des régions des Hauts Bassins, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, du Centre-est, de l'Est, du Nord et du Sahel.