Un pêcheur indonésien, Rusli Khusmin, et trois autres pêcheurs, Eri, Beko et Kadapi, auraient été témoins de la catastrophe du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, qui a disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord, a affirmé ce mercredi le journal Free Malaysia Today.
M.Khusmin aurait juré sur le Coran qu’il disait la vérité après avoir montré une carte avec le lieu du crash présumé lors d’une conférence de presse organisée ce mercredi au Lake View Club de Subang Jaya, une banlieue de Kuala Lumpur, ajoute le média.
Pendant la conférence de presse, le pêcheur aurait raconté ce qu’il a vu pendant les dernières minutes du vol MH370:
«Il y avait une épaisse fumée noire tout autour avec une odeur d’acide dans l'air. L’appareil bougeait comme un cerf-volant, de gauche à droite. Il n'y avait pas de bruit de moteur, juste de la fumée noire avant que l’avion ne tombe dans l’eau».
A la question de savoir pourquoi ils n’avaient pas alerté les autorités, le pêcheur aurait affirmé qu’il avait informé des représentants des autorités indonésiennes et malaisiennes dès leur retour, sans toutefois préciser les noms de ces personnes, toujours d’après le quotidien.
Jacob George, président de CASSA, a promis de remettre les données recueillies par les pêcheurs au Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad, note le journal.
Le vol MH370 de la Malaysia Airlines reliant Kuala Lumpur à Pékin, avec 239 personnes à bord, a disparu des écrans radar le 8 mars 2014, 38 minutes après le décollage. A ce moment, l’appareil se trouvait au-dessus de la mer de Chine méridionale. Selon l'enquête, le Boeing aurait volé environ sept heures sans jamais répondre aux aiguilleurs du ciel, après quoi, resté sans carburant, il aurait commencé à perdre de l'altitude, avant que ses moteurs prennent feu.
Les enquêteurs ont noté dans leur rapport qu'une défaillance technique s'était probablement produite et que les actions des deux pilotes n'avaient en aucun cas eu une intention malveillante. D'après eux, le crash se serait produit dans l'océan Indien.
En décembre, le professeur Martin Kristensen, ingénieur à l’Université Aarhus du Danemark, a publié une analyse mathématique des données de vol et affirmé que l’avion aurait volé près de l’île Christmas, en Australie. Il a proposé une nouvelle zone de recherche et indiqué que la probabilité d’y trouver l’appareil était «supérieure à 90%».