Airbus vise une réduction «conséquente à deux chiffres» des coûts du programme de l'A220 et accroît ses capacités de production sur le sol canadien et états-unien, selon les responsables du groupe cités par les agences occidentales.
Le C-Series est officiellement devenu l'Airbus A220 avec deux versions au catalogue: le —100 avec 100 sièges et le —300 avec 150 places. Petit frère de la gamme Airbus, l'A220 possède une autonomie avec 5.920 km de distance franchissable et affiche une consommation 20% inférieure grâce à des nouveaux moteurs Pratt & Whitney et 40% de matériaux avancés.
Airbus a notamment mis à la disposition de l'A220 son réseau de support technique qui compte 62 sites dans le monde. Selon un cadre d'Airbus cité par La Dépêche, les fournisseurs «ont vu que l'avion avait un avenir et ont investi pour livrer leurs pièces à l'heure et en qualité».
Début janvier, deux compagnies low cost Moxy et JetBlue ont commandé 120 exemplaires d'A220. Au total en 2018, l'avion a engrangé 135 ventes. Pour le moment, le carnet de commandes atteint 537 appareils à livrer pour 19 compagnies aériennes, dont Delta Airlines, Air Canada, Korean Air ou encore Air Tanzania.
Le nouveau site, qui nécessite 300 millions de dollars d'investissements partagés entre Bombardier, l'État de l'Alabama et Airbus, doit ouvrir en 2020 pour produire à terme quatre avions par mois. Les analystes soulignent qu'un avion Made in America doit devenir un autre atout pour Airbus face à Embraer sur le marché états-unien.