Il n'est pas exclu qu'une planète, affublée du nom de Super-Terre et qui tourne autour de l'Étoile de Barnard, puisse abriter une vie organique primitive, affirment des astrophysiciens de l'Université Villanova, Edward Guinan et Scott Engle.
«L'activité géothermique dans son manteau pourrait favoriser le développement de "zones habitables" sous sa surface, semblables à celles des lacs souterrains en Antarctique», explique M.Guinan.
Détectée grâce aux spectrographes HARPS et UVES, des chasseurs de planètes de l'Observatoire européen austral (ESO) installé au Chili, elle orbite autour de son étoile en 233 jours.
Pour les astronomes il s'agit d'un «monde froid et obscur»: la Super-Terre n'est que faiblement éclairée par son étoile, une naine rouge probablement deux fois plus vieille que le Soleil.
Même si elle en est proche (0,4 fois la distance qui sépare la Terre du Soleil), elle ne recevrait que 2% de l'énergie que la Terre reçoit du Soleil.
Sa température de surface ne dépasserait pas les —170°C, ce qui exclut d'y trouver de l'eau à l'état liquide et donc, la vie telle que nous la connaissons.