Deux surveillants du centre pénitentiaire de Valence ont été agressés mardi aux environs de 10h30 par un détenu, ont indiqué à l'AFP des sources concordantes. L'un a été touché par un liquide chaud qui serait de «l'huile bouillante», selon le syndicat UFAP-Unsa.
Selon l'UFAP-Unsa, le liquide, qui a atteint le premier gardien au ventre, était de «l'huile bouillante», une information qui n'est pourtant «pas établie» selon la Direction de l'administration pénitentiaire (DAP). Cette dernière a supposé qu'il s'agissait soit d'eau chaude, soit d'un mélange d'eau et d'huile.
Toujours de source syndicale, le prisonnier aurait entaillé la main du premier surveillant avec une lame de rasoir tandis que le second aurait reçu «plusieurs coups de poing et de pied». Or, selon la version de la DAP, il y a eu un seul coup de poing porté à une tempe.
Le prisonnier n'est ni radicalisé ni particulièrement signalé, selon la DAP, qui précise que «la veille, le détenu était tendu car il contestait les conditions d'accès à la laverie pour laver son linge».
L'UFAP-Unsa, de son côté, «dénonce et condamne ce genre d'actes ignobles qui sont de plus en plus fréquents dans notre établissement» et «exige le transfert de ce détenu dans un établissement adapté», puisque celui de Valence «ne permet pas de gérer ce genre d'individu ultra dangereux».
«Le détenu avait prémédité ses actes avec la préparation de la casserole d'huile bouillante et s'était mis plusieurs couches de vêtements afin de se protéger lui-même», a affirmé le syndicat dans un communiqué, cité par l'AFP.