Jeanne Calment, Française ex-doyenne de l'humanité disparue en 1997 à l'âge inégalé de 122 ans, serait en réalité morte… dans les années 1930. Voici la théorie développée par Youri Deiguine, directeur général d'une entreprise russe qui lutte contre le vieillissement.
Is the oldest person to ever live, Jeanne Calment, a fraud?
— Samuel Hammond 🌐🏛 (@hamandcheese) December 29, 2018
I'm convinced by this that Jeanne died in 1936, but her daughter took over her identity to avoid paying high estate taxes, carrying on the lie into the record books. h/t @trivialanalysthttps://t.co/8iuqjwGZwp
Cette thèse s'appuie sur une interview du gérontologue russe Valeri Novosselov et de la publication d'un ex-doctorant russe en mathématiques, Nikolai Zak. Ils estiment que des récits de la doyenne ne correspondent pas à la réalité de l'époque.
Les Russes développent dix-sept arguments. Parmi eux, des témoignages de personnes qui affirment que «Jeanne» paraissait plus jeune que son âge. Un acte de décès d'Yvonne, officiellement décédée en 1934, aurait été ratifié par une unique personne sans diplôme médical. Des récits de la supposée doyenne qui ne colleraient pas avec la réalité de l'époque, notamment celui de sa rencontre avec le peintre Vincent Van Gogh en 1888 dans le commerce familial à Arles (Bouches-du-Rhône). La forme des oreilles de la fille et de la mère ont été également analysés afin de prouver cette imposture supposée.
«Tout cela est complètement bancal et ne repose sur rien», a rapidement réagi, dans Le Parisien, Jean-Marie Robine, directeur de recherche à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). «On n'a jamais autant fait pour prouver l'âge d'une personne.»