LREM, «une dictature»? Un tweet de Joachim Son-Forget sur le RIC rend le Net perplexe

© AFP 2024 Fabrice COFFRINIJoachim Son-Forget
Joachim Son-Forget - Sputnik Afrique
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Le député Joachim Son-Forget, qui a récemment quitté le parti présidentiel LREM sur fond de scandale provoqué par ses tweets contre la sénatrice EELV Esther Benbassa, a soutenu sur Twitter le référendum d’initiative citoyenne réclamé par les Gilets jaunes. Ses propos sur LREM ont encore surpris les internautes.

Exprimant son soutien au référendum d’initiative citoyenne (RIC) au lendemain de son départ du parti présidentiel et du groupe parlementaire LREM, le député Joachim Son-Forget s’est dit enfin «libre de dire» ce qu’il pense, provoquant des réactions mitigées sur internet.

«Cela donne le pouvoir aux citoyens (ha le bien fou d’être libre de dire ce que je pense», a notamment indiqué M.Son-Forget, qui avait quitté samedi LREM après que sa querelle en ligne avec la sénatrice Esther Benbassa l’a exposé au risque de sanctions de la part du groupe parlementaire et du parti.

​Ces propos ont déclenché une discussion sur Twitter sur le degré de liberté au sein de La République en marche.

​Certains internautes ont affirmé qu’ils ne comprenaient pas s’il s’agissait d’une rébellion du député contre Emmanuel Macron et son parti, rappelant qu’il avait récemment affirmé le contraire à propos des référendums. En effet, LREM se montre plutôt réticente quant au RIC que les Gilets jaunes réclament depuis novembre.

​C'est quand même dingue que vous souteniez tout le contraire de la LREM, une fois que vous la quittez. Vous auriez gagné en dignité et en honneur, en proclamant tout cela tant que vous en faisiez partie. Entendre et soutenir le message des GL après votre départ, c'est facile

​Réagissant à ces questions, Joachim Son-Forget a apporté des précisions en déclarant dans un autre tweet qu’il avait toujours de l’attachement pour M.Macron et croyait même lui rendre un service pas ses démarches.

​Mais cette déclaration n’a pas simplifié les choses, puisqu’il s’est immédiatement vu adresser d’autres accusations.

​L’exemple de la Suisse choisi par M.Son-Forget, pour montrer qu’il y a des pays où les référendums permettent au gouvernement de prendre des décisions approuvées par le peuple, a aussi plutôt suscité des doutes.

​Certains internautes ont même supposé que le compte Twitter de M.Son-Forget avait été piraté par des hackers Gilets jaunes, d’autant plus qu’un message publié sur son Twitter contient le hashtag #amoilesgiletsjaunes.

​Mais le député aurait lui-même donné une réponse à ses changements de position rapides dans un tweet.

 

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