Alors que les députés italiens ont approuvé par un vote de confiance le budget d'Italie pour l'année suivante, les membres du parti Forza Italia de Silvio Berlusconi ont enfilé des gilets bleus aux slogans critiquant les décisions du gouvernement en matière économique.
Ainsi, on pouvait lire sur fond bleu «Stop aux impôts», «Pas touche aux associations», «Pas touche aux retraites». L'action symbolise «le début de la mobilisation de Forza Italia contre ce gouvernement et sa politique», ont expliqué des députés du parti, cités par le quotidien La Stampa.
Berlusconi lancia i “gilet azzurri”, da gennaio scenderanno in piazza https://t.co/B9jaIPjagg pic.twitter.com/R933ToQeYj
— La Stampa (@LaStampa) 29 декабря 2018 г.
«Le gilet bleu porté par nos parlementaires est le symbole d'une Italie qui ne veut pas détruire mais reconstruire (…). À partir de janvier, les mêmes gilets bleus seront dans les rues de toutes les villes italiennes pour poursuivre la mobilisation contre le gouvernement aux côtés de l'Italie sérieuse et travailleuse qui est à nouveau injustement pénalisée», a déclaré Silvio Berlusconi.
Su @RadioRadicale l'invasione dei #giletblu a @Montecitorio #OpenCamera #manovracontro #opensenato @SenatoStampa @Quirinale @GruppoFICamera @FI_Parlamento @forza_italia pic.twitter.com/SfL0MKWnFg
— Lanfranco Palazzolo (@LanfrancoPalazz) 29 декабря 2018 г.
#manovracontro #giletazzurri @forza_italia L’azzurro della #libertà si oppone alla tonalità oscura dello #statalismo che vuole rendere questo paese SCHIAVO #piutasse #zeroinvestimenti #maninelletaschedeipensionati pic.twitter.com/m2gj6ohrLg
— Matilde Siracusano (@mati_siracusano) 29 декабря 2018 г.
#GiletAzzurri #Montecitorio #ManovraContro @GruppoFICamera @Antonio_Tajani @msgelmini @berlusconi @mara_carfagna pic.twitter.com/lOqTHJinY4
— Maria Tripodi (@tripodimaria) 29 декабря 2018 г.
Face à la taxe sur les prix du carburant, de nombreux Français sont descendus dans les rues depuis le 17 novembre 2018. Les mobilisations des Gilets jaunes ont régulièrement dégénéré en affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Les chiffres de la mobilisation annoncés par le gouvernement font l'objet de polémiques.