Sans commenter les raids aériens ayant ciblé les banlieues sud et ouest de Damas dans la soirée du 25 décembre, le Premier ministre israélien a déclaré que l’État hébreu ne cesserait pas de mener ses opérations contre la présence militaire iranienne en Syrie, apprend-on dans un communiqué diffusé par sa chancellerie.
«J'ai dit que nous allions agir sans hésitation, comme la situation l'exigerait. Elle l'exige et nous agissons», a ajouté le Premier ministre israélien tout en soulignant que la décision des États-Unis de retirer leurs troupes de Syrie n'aurait pas d'incidence sur la politique de l’État hébreu.
Selon l'agence syrienne Sana, l'aviation israélienne a porté le 25 décembre une attaque aux missiles dans les banlieues sud et ouest de Damas. Le raid qui a duré plus d'une heure et demi a fait trois blessés parmi les militaires syriens, endommageant un dépôt de munitions. La défense antiaérienne de l'armée syrienne est entrée en action interceptant la majorité des missiles.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, a annoncé ce mercredi que six avions F-15 de l'armée de l'air israélienne se trouvant dans l'espace aérien libanais avaient frappé le soir du 25 décembre le territoire syrien tout en créant une menace directe pour deux avions civils par leurs actions «provocatrices». La partie israélienne n'a pour le moment pas commenté cette déclaration.
Lors d'un raid israélien réalisé le 17 septembre, la défense antiaérienne syrienne a ciblé par erreur un Il-20 russe avec 15 militaires à son bord. L'appareil se dirigeait vers la base aérienne de Hmeimim et a été abattu à 35 km des côtes syriennes.
Israël ne reconnaît pas sa responsabilité dans le crash de l'Il-20. L'État hébreux conteste les déclarations de Moscou selon lesquelles des F-16 israéliens ont utilisé l'avion russe comme couverture pour échapper aux tirs syriens.